Alexander est presque un jeune homme comme tant d’autres. Du haut de ses 22 ans, il doute. Du haut de ses 22 ans qui pourtant en sont sans doute cent, il rêve, il réfléchit. Il voit le monde autour de lui, lui, tapie dans l’ombre telle l’araignée qu’il voudrait bien être.

La jeunesse ou la genèse ?

Du haut de ses 22 ans qui en sont cent, cet homme là, même en le montrant du doigt, en le mettant en pleine lumière, ou en le forçant à braver toutes ses peurs et ses interrogations n’est ni plus, ni moins que l’exact reflet de toute la jeunesse qui s’interroge, s’interpelle, se sent agressée en permanence face au monde qui l’entoure. Cette jeunesse qui peut avoir dix, vingt, trente voir même cent ans.
Il est chaque jour qui passe tel un nouveau né. Car il est ce petit génie de la non relation humaine qui vous en offre pourtant tant. Écoutez bien ses silences, ses absences et la poésie discrète de ses non dits. Et ceci de peur de vous ennuyer avec ses pensées, son passé, ses amers constats, son doute permanent, jusqu’à même douter de sa propre existence. Telle Anne Sylvestre, j’aime les gens qui doutent. Et, à ne pas en douter, il est douceur et noirceur, comme toute humanité, en toute humilité.

 

Je me suis pris une pelle en pleine poire !

 

Oui, je suis bien sonné. Effectivement, je suis sonné par tant d’humanité, joliment mise en mots, sans évoquer les maux qui ne sont pas prononcés mais qui pourtant dans notre société de l’instantanéité sont bien preignants, bien présents. Dans le propos d’Alexander vous retrouverez pèle mêle du Félix Radu, la jeunesse d’Edgar Morin et la beauté du mot ciselé de Jean d’Ormesson.

L’inconnu qui ne dit pas maux.

Oui, il est encore inconnu, cette araignée, ce corsaire des mots. De vous, il ne veut pas être aimé. Il ne serait qu’en faire. Mais, en toute humilité, ce qu’il attend de vous, cherEs sœurs et frères en humanité, c’est juste, un Like sur sa vidéo, un instant de considération et un maximum de relai. Cela sera un gage d’humanité attendu, voulu, souhaité, comme tout enfant d’un jour ou de presque cent ans.

Je n’ai pas de conseil à vous donner. Mais, j’ai bien trois ordres à vous lancer si vous êtes humainEs. Écoutez le, likez le, relayez à l’infini sa vidéo. Ce ne sont là que quatre minutes de votre vie. Pour lui, cela voudra dire beaucoup.

Il peut paraître aussi fragile que le roseau. Mais contrairement au chêne, il ne fait juste que ployer.  Que la poésie discrète de ses mots et de son être à peine sorti de l’enfance et déjà hors d’  »âge » vous embarque et vous rende plus solidaire dans notre société si brutale. Il en est le juste reflet de notre société malmenée, cabossée. Je me tais devant lui. Mais, je garde, en mon cœur, en mon âme, tous ses silences comme tous ses mots qu’avec moi, il a accepté de partager. Merci pour  tout Alexander.

Crédit photographique : Alexander et Inverti.

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