Le mélange des genres : Les Gilets Jaunes et le relai des fake news.
Entre désinformation, manipulation et amplification de la haine.

Manipuler.

Amplifier la haine.

La colère par Quentin Daumont
Les émotions liées à la colère sont celles qui se propagent le mieux sur la plateforme. Facebook offre une architecture technique de circulation de l’information qui est parfaitement adaptée à un mouvement construit sur de l’indignation. Et la plateforme en bénéficie aussi, puisqu’elle se nourrit des interactions, et ces contenus viraux en génèrent beaucoup.
L’histoire Carlos Gohsn : Ou l’impunité à la française intolérable au Japon.
Ce n’est pas demain que Carlos Ghosn recouvrera la liberté. Détenu dans une prison de Tokyo depuis qu’il a été arrêté, à la surprise générale, le 19 novembre dernier, le patron franco-brésilien a vu, ce mardi, sa demande de remise en liberté, déposée par l’intermédiaire de son avocat Motonari Otsuru, rejetée par un tribunal de la capitale nipponne. Un coup dur pour Carlos Ghosn, qui a donc été de nouveau placé en détention provisoire en raisons de nouvelles charges pesant contre lui.
En effet,lundi, le PDG de Renault, qui a été démis de ses titres de président chez Nissan et Mitsubishi Motors, a été mis en examen pour un nouveau délit financier. Le parquet l’accuse d’avoir communiqué aux autorités boursières un rapport minorant l’intégralité de ses revenus au Japon sur les années allant de 2010 à 2015. Dans ce cadre, Greg Kelly, l’un de ses proches adjoints chez Nissan également été mis examen. Le constructeur automobile japonais également, lui, en tant qu’entité morale. Pour cause, le parquet estime que la responsabilité de l’entreprise était aussi engagée car c’est elle qui a remis les rapports incriminés aux autorités boursières.
Nissan a fait part de « ses regrets les plus sincères » dans un communiqué, reconnaissant que l’affaire « nuisait fortement à l’intégrité de sa communication auprès des marchés ».
Nissan a par ailleurs annoncé avoir fait appel d’une décision de la justice brésilienne autorisant la famille de Carlos Ghosn à accéder à un appartement de fonction à Rio de Janeiro, « afin d’empêcher la destruction de preuves éventuelles ».
Carlos Ghosn, prestement limogé de la présidence de Nissan et de Mitsubishi Motors, n’est lui pas au bout de ses peines : le parquet de Tokyo pourrait ultérieurement se pencher sur de possibles abus de biens sociaux, tels que l’usage de résidences de luxe aux frais du groupe. Pour sa part, « le suspect Ghosn« , comme l’a rebaptisé la presse nippone, nie toute malversation. « Il est dans un état d’esprit vaillant et combatif », souffle-t-on au siège de Renault, à Boulogne-Billancourt près de Paris.
Le constructeur français regrette de n’avoir toujours pas pu obtenir de son partenaire japonais une transmission, d’avocat à avocat, de la totalité des pièces à charge. Nissan est cependant « disposé à le faire dès que possible », cette semaine a priori, a précisé une source proche du dossier.
Les miettes des uns font le bonheur des autres.
La révolte des gilets jaunes va peut-être refluer mais ne va pas s’arrêter après le discours d’Emmanuel Macron qui a annoncé une série de mesures sociales saluées par une partie des protestataires mais dénoncées par d’autres, estimait la presse.
Dans la Charente Libre Maurice Bontick nous livre son opinion »(…)Hier soir, il n’avait qu’un espoir: faire redescendre en simple tempête le typhon jaune qui s’abat chaque samedi sur l’économie et les villes françaises. Parce que face à lui, il n’a pas un candidat à battre, une élection à gagner, un pays dont l’Histoire est réduite à la santé de son économie. Il est devant un moment inattendu de libération des énergies qui peut se transformer en drame ou en force historique. La France n’est pas à un paradoxe près: au plus elle déteste ce mot de « politique » et ses représentants, au plus elle en fait. Elle est même capable de la réinventer ».
A contrario dans son éditorial de La Marseillaise, Françoise Verna, elle dénonce. « Les toutes petites miettes lancées à la volée hier soir par le président Macron à l’adresse des gilets jaunes, ne font pas illusion. Et ni son ton condescendant à l’adresse de la mère de famille, du couple de salariés à la peine, du retraité modeste n’aura réussi à masquer l’essentiel : le président des riches continue de creuser son sillon, refusant de prendre l’argent au capital, il le prend au travail et veut mettre par dessus tête le modèle social en imposant sa » révolution » ultralibérale. Il a d’ailleurs rappelé ses trois prochains chantiers : la réforme de l’état, de l’assurance chômage et des retraites ».
Il est peut être là le réel souci. C’est qu’il y a une réelle fracture sociale, si chère à Chirac, une rupture entre les « élites » et le peuple qui ne croit plus en rien… Comment résoudre cela ? Bien malin celui qui a la solution.
Et comme si cela ne suffisait pas…
Strasbourg et les fêtes de fin d’année sont souillées par un abruti. Ce délinquant transformé en monstre peut nous faire nous poser beaucoup de questions. Mais, de même que la Concorde nationale n’existe plus, le temps du recueillement est lui aussi souillé de toutes parts.
Triste époque.