Nous sommes bien en France en 2020.

La discrimination, les agressions, la violence à l’encontre des LGBT est plus que connue, et décriée, dans tous les lieux publics. Mais, s’arrête-t-elle là ? C’est l’été, nous pensons aux vacances, à nous ressourcer, nous appaiser après une dure année de labeur ou et de souffrance. L’entreprise ne protège pas. Certaines osent, mais pas toutes, et, pas toujours. Sans vouloir faire de comparaison douteuse, il est peut-être bon de mettre en parallèle la condition féminine au travail de celle des LGBT.

Railleries douteuses, quotidiennement, c’est courant.

Dans le cadre d’une publication en février dernier, France Inter a pu recueillir différents témoignages.

« Les blagues sont en effet monnaie courante« , confirme Armelle, ex-commerciale dans l’industrie pharmaceutique. « C’est un boulot de tapette » revient souvent, note cette salariée lesbienne qui a préféré cacher son orientation sexuelle à ses collègues pendant des années. « Les plaisanteries avec le mot « pédé » sont tellement fréquentes qu’on ne relève pas toujours« , ajoute Roberto, qui a longtemps travaillé dans le secteur de la publicité, et qui a mis énormément de temps à parler de son compagnon au travail… au point même de s’enferrer dans le mensonge dans un premier temps.

« Difficile d’échapper aux préjugés, qui peuvent être d’autant plus violents que vous êtes dans une fonction de représentation, au contact des clients, du public, ou bien lorsque vous dirigez une équipe », poursuit Armelle. « Ces stéréotypes peuvent, dans certains cas, freiner des carrières » estime cette ancienne déléguée médicale, même si les preuves de ce type de discrimination sont difficiles à fournir.

Les lesbiennes ne seraient pas assez féminines, donc pas suffisamment à même de séduire un client. Les hommes gay pas assez virils. Ces clichés sont encore extrêmement répandus.

Extrême discrétion ou invisibilité ?

Résultat, seulement. une moitié des personnes LGBT sondées, affirme être « visible » au travail, c’est-à-dire ne pas cacher son identité sexuelle ou de genre. L’autre moitié vit donc dans l’évitement, parfois même le camouflage.
10% d’entre elles reconnaissent avoir été agressées verbalement ou physiquement.

Le calvaire trans…

Car oui, cela a sans nul doute encore plus d’impact et de répercussions négatives pour ces personnes. Il suffit pour cela de lire ne serait ce que la page Facebook de Acceptess Transgenres ou SOS Transphobie.

Le chemin de l’inclusion est encore bien loin d’être mené à son terme au sein de l’entreprise.

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