Agnès Cerighelli  condamnée à deux mois de prison avec sursis et une peine de cinq ans d’inéligibilité.

Agnès Cerighelli collectionne les tweets haineux mais également les condamnations. L’ancienne élue de Saint-Germain-en-Laye (78) a été condamnée pour provocation à la discrimination lundi 21 septembre à deux mois de prison avec sursis et une peine de cinq ans d’inéligibilité pour des tweets concernant Rachida Dati et Samia Ghali.

Dans ces propos, elles dénonçaient soit leurs origines soit leurs religions. En décembre 2019, elle déclarait ceci vis-à-vis des grévistes de la RATP :

Le DRH (Samia Ghali) de la RATP a une immense responsabilité dans la grève qui paralyse le métro et RER depuis le 5 décembre. Il a recruté des milliers d’arabo-musulmans qui méprisent Noël et considèrent les usagers comme du bétail. En décembre, ils sont toujours en grève.

En février, durant la campagne des municipales, c’est autour de Rachida Dati d’être la cible d’Agnès Cerighelli  :

Vouloir que Paris et Marseille soient dirigées par des maghrébines de confession musulmane, c’est trahir la France, son identité et son histoire.

La peine a été assortie d’un stage de citoyenneté. Une autre peine de deux mois avec sursis a été prononcée contre Agnès Cerighelli, cette fois-ci pour injure publique liée au genre et à l’orientation sexuelle de la victime pour s’en être pris à une personne transgenre, toujours sur Twitter, le 20 mai 2019.

Agnès Cerighelli n’était étrangement pas présente à l’audience. Son compte Twitter a fort heureusement été suspendu.

Qui est Agnès Cerighelli ?

Homophobe, transphobe, voleuse et mythomane, venez découvrir Agnès Cerighelli.

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