Il ne passe pas une journée sans que nous ayons écho d’une agression homophobe. Aucune ville de France n’est épargnée. La haine de l’Autre se déplace également au gré des congés estivaux des unEs ou des autres.
Cette triste réalité nous nous devons de la relater, la diffuser, même si ce comptage, finalement parfois nous démontre que cela ne sert pas à grand chose.
En effet, la justice doit savoir se montrer impartiale, certainEs oseraient même dire intransigeante. Mais hélas, les cours sont constituées d’hommes et de femmes qui parfois peuvent se montrer faillibles, voir même aveugles. Et ailleurs, c’est même l’Etat qui soutient l’homophobie. Ailleurs encore, La police, elle fait son « boulot ». 3 pays, 3 variantes. Mais partout l’homophobie rôde.

France : Propos homophobes à Caen : relaxe.
Lille : Tentatives de meurtre.

Deux jeunes âgées de 20 à 22 ans, comparaissaient devant le tribunal de Caen. Ces hommes étaient suspectés d’avoir tenu des propos homophobes et pour l’un d’eux d’avoir commis une agression physique.
C’était un soir,  le mercredi 17 juin dernier. Ils étaient installés à la terrasse d’un bar du port de Caen.
Quelques instants après minuit, les esprits se sont échauffés dans cet établissement où la communauté LGBT a ses habitudes. Une cliente aurait dit à l’un des deux jeunes : « Qu’est-ce que tu fais là ? » Ce dernier, ainsi que son comparse auraient tenu alors des propos homophobes.
Non content de cela, il a balancé sur un groupe une chaise afin de blesser.
C’est ce seul fait qui a été retenu.
Selon le parquet, « les insultes ne sont qu’une histoire d’incompréhension ».
Relaxe donc fût prononcée.
C’est vrai.
Insulter les gens c’est une histoire de langage. C’est vrai aussi que si j’insulte un procureur de la République en lui disant que c’est un gros connard, ce sera juste une histoire d’incompréhension ou de mauvaise interprétation du langage. Et là, ce n’est vraiment pas l’envie qui m’en manque.

Comme l’a chanté un jour la reine des Kékés Brigitte Fontaine et son époux, « C’est normal ». C’est tellement normal que cinq individus ont été accusés de tentative de meurtre avec un caractère homophobe à Lille. Le plus merveilleux de l’histoire est que trois des inculpées sont des jeunes filles entre 15 et 19 ans. Et ceci sur cinq personnes dont deux sont dans un état critique.
Là aussi espèce de connard de proc’, cette fois ci, c’est juste une mauvaise interprétation ? Pardon, cela nous a échappé.
Avons nous encore en France un ministre de la justice ou simplement un avocat des délinquants et criminels ?

Belgique : Les réseaux sociaux vecteurs d’agressions homophobes.

Dans les Flandres belges, les cas ne sont guères plus glorieux. Sur deux réseaux sociaux 600 ET 5000 membres chacuns filmaient les agressions homophobes qu’ils ou elles pratiquaient après avoir « pisté » puis découvert leurs victimes. 
Les victimes sont rares à oser témoigner.
Sur une des vidéos, nous pouvons voir un jeune violemment roué de coups en pleine rue, tandis que sur d’autres, les agresseurs forcent leur victime à se mettre à genoux, à s’excuser ou à lécher leurs chaussures. « Quand ils m’ont dit ça, j’étais très choqué. Je ne savais pas quoi faire. J’étais stressé, je me suis mis à genoux et j’ai dit pardon parce que ce sont des gars dangereux et vous ne voulez pas être frappé. J’ai maintenant très peur de marcher dans la rue« , selon un témoignage recueilli par RTL.be.
Plusieurs vidéos ont notamment été tournées à Louvain, à l’est de Bruxelles.

 Wouter Bruyns, le porte-parole de la police d’Anvers a déclaré ceci :.

Il est très important de déclarer ces faits parce que si nous ne le faisons pas, c’est comme s’ils ne s’étaient pas produits« , insiste Wouter Bruyns, le porte-parole de la police d’Anvers. « À la police, nous travaillons durement sur cette affaire. Nous y accordons beaucoup d’attention parce ce sont des crimes haineux. C’est inscrit de manière claire dans le procès-verbal et un processus de suivi direct peut aussi être établi sur cette base.

Deux pays, deux versions du traitement de l’homophobie.

Le pouvoir polonais fait un bras d’honneur à l’Europe.

Depuis plusieurs mois, en Pologne, certaines villes se déclarent « pures » de toute propagande voir même des LGBT.  Ceci au mépris du droit international et du droit européen. Beaucoup de voix se sont élevées contre ce comportement abjecte. Timidement l’Union aEuropéenne a supprimé certaines subventions à certaines de ces villes.
Comme délicate réponse, le pouvoir homophobe, populiste pour ne pas dire fasciste de Pologne compense intégralement les manques à gagner pour ces communes… Un joli bras d’honneur aux droits de l’Homme et à l’UE.

 

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