Avec le SIDA, la vie est beaucoup plus compliquée !
En France, l’épidémie du VIH/sida n’est pas en crise. Et rien ne peut pour l’instant l’arrêter, même pas une petite pilule bleu. En 2014, 6 600 personnes ont découvert leur contamination. Nous sommes revenus au même point qu’en 2007.
Les jeunes âgés de 15 à 24 ans qui n’ont donc pas connu l’arrivée du VIH et ses conséquences dans les années 80-90 représentent 11% des cas découverts.
Pourtant, le Sidaction lutte toujours activement contre l’épidémie : + de 100 projets scientifiques, 81 programmes associatifs et 115 programmes d’aide au malade.
Il n’y a pas que le soin qui est important, il y a également l’accompagnement. Être séropositif engendre des changements importants dans une vie : traitement lourd occasionnant des effets secondaires, des incompatibilités médicales, des démarches administratives alourdies sans oublier le regard de la société sur les malades du VIH.
Pourtant…
Malgré ces risques, en France, des personnes continuent d’avoir des rapports sexuels non protégés avec des inconnus, que ce soit dans les clubs libertins, dans la nature ou chez-elles, grâce aux applications. Contrairement aux idées reçues, il n’y a pas que les homosexuels affirmés qui ont des rapports non protégés.
Plusieurs hommes mariés ou en couple avec une personne de sexe opposée se retrouvent dans des parcs, aires de repos ou chez-eux. Ils ne peuvent avoir de capote sur eux pour ne pas éveiller les soupçons. Pourtant, ils vont avoir des rapports non protégés avec d’autres hommes.
Et puisque le VIH n’est pas sectaire, il peut rapidement entrer dans le foyer et contaminer l’autre partenaire. Le VIH ne fait pas non plus attention à l’âge. Jeune ou moins jeune, l’âge ne protège en rien de la contamination.
Le moyen le plus sûr au monde pour avoir une relation sexuelle sans prise de tête (et sans risque!) reste la capote ! En plus, maintenant, elle brille dans la nuit et peut être trouvée grâce à une application sur téléphone et tablette !