Vian, Gainsbourg, Beaudelaire et tant d’autres se taisent ce soir rive gauche. La plus parisienne des provinciales s’en est allée goûter des mets merveilleux, faire des mots et de l’ivresse ou des grivoiseries aux côtés de son époux qui fût aussi son complce, son pianiste et son génie, son mari dans la vie. Juliette Gréco sest envolée.
Cette interprète c’est juste presque un siecle de chanson que ses pas à la fin glissants portaient. Elle n’en finira pas de nous faire ses adieux sur scène. Mais, cette fois ci, c’est bien la dernière ! RIDEAU !
D’elle, nous n’aimions pas tout, nous ne souhaitions pas tout entendre ou tout comprendre. Mais pour icône, pour les LGBT, sans nul doute, elle fût la première en presque 1950 à les chanter.
Merci Madame.
Le petit oiseau a enfin retrouvé son petit poisson.