Nicolas cherchait un nouveau médecin car la dernière avait refusé de le garder parce que séropo, il tombera hélas sur une homophobe.
Que ce passe t-il dans la préfecture du Pas-de-Calais ? À Arras, Nicolas a dénoncé plusieurs situations problématiques sur Twitter.
La première, son ancien médecin traitant ne voulait plus le toucher suite à sa contamination au VIH. Sous traitement, Nicolas ne présente aucun risque, ni pour ses partenaires et encore moins pour son médecin. Cette praticienne lui aurait même demandé : Alors, comment ça va le SIDA ?
Nicolas se décide enfin à trouver un nouveau médecin. Il tombe sur une nouvelle praticienne. Début février, il a la force de demander de l’aide face à sa dépression. Nicolas essaie de prendre rendez-vous dans un centre de psychologie de la ville mais hélas sans résultat. Il va donc voir son médecin traitant. Elle va lui indiquer que le mal vient peut-être de sa sexualité :
Elle : « Ben c’est quand même un peu malsain. »
Moi : Pardon ?
Elle : « Votre mal être vient sûrement de la. »
Moi : 😶 Eeeeuh qu’est-ce que vous êtes en train de me dire la ?
Elle : « Ben c’est quand même pas très sain pour la société. Vous pourrez régler ce problème au centre. »— mojo (@mojoboam) February 5, 2021
Malsain, pas très sain pour la société, problème à régler…
Nicolas va être victime d’une homophobie ordinaire. La peur de la visite chez un médecin est bien réelle chez les personnes LGBTi+. Peur d’être jugée ou moquée. Qui n’a jamais entendu cette remarque : encore ! Vous avez fait quoi cette fois-ci ? on n’attrape pas ça en cueillant des pâquerettes…
Être une personne homosexuelle en 2021 nous expose toujours à des remarques ou à des propos homophobes. Être séropositif au VIH vous exposera toujours à ses remarques sur le VIH, le SIDA et cette peur que certaines et certains aiment cultiver.
Nicolas s’est décidé à écrire à l’ordre des médecins afin que ces comportements soient condamnées.