2021 entre dans nos vies. Comme toute maîtresse ou tout amant, c’est au terme de sa vie que nous pourrons en tirer le bil’ an !
Et nos compatriotes se sont réveillés sous la pluie.
Alors que la météo allait parfois forcer à réveillonner les pieds dans l’eau, la Nouvelle Calédonie se réveille sous des seaux d’eau. Je pense fort à cet homme à qui je souhaite le meilleur et que j’aimerais tenir dans mes bras, embrasser et bien plus encore. Ben non, entre les 10 000kms qui nous séparent et le ##€&€#@ de COVID19, même 2021 pour nous, s’annonce incertain. Nous, nous rêvons d’un monde arc en ciel où le soleil brille pour touTEs. Cela ne semble pas bien sorcier. Et pourtant, des sorcierEs, nous risquons bien d’en avoir besoin.
2020, l’année 0 de tous les périls.
Notre président marcheur en berline blindée, roulant au diesel ou au 95, a été exaucé. Il voulait un monde nouveau. C’est fait, il l’a. Nos frères et sœurs britanniques sont sortis sans embûche de l’UE. ATTENDONS la suite. Et ça, ce n’est rien. Que dire, penser ou réagir aux pensées xénophobes, homophobes ou plus clairement racistes de nos voisins, de nos compatriotes, de notre famille, finalement ? Sabine Paturel ?
Est elle plus présente ou mieux représentée ?
Sacré monde nouveau ! Il a perdu beaucoup de poésie… sauf pour nos poètes. Et Allan Vermeer le peintre des mots silencieux en est l’un des plus beaux exemples.
Le nouveau monde est également celui d’une pandémie. Celui où seul le soleil vert permettra aux EPHAD de faire face à l’isolement.
D’autres isolements sont , furent et seront tout autant cruels. Combien y résisteront ?
La souffrance avec ses multiples variantes ne pourra pas être évitée. Mais si l’épreuve de 2020 pouvait générer plus d’entraide, de soutien et de solidarité, cette année aura servi à quelque chose. Cette nouvelle décennie nous impose à vivre sans doute avec encore plus de solidarité et de compassion.
2020, une année de tous les dangers.
Nous avons toutes et tous plus subi que vécu cette année. Pourtant, en regardant dans le rétroviseur, malgré les cataclysmes qu’ont eu à supporter le monde de la culture et ses activités connexes, le monde de la convivialité et du partage, je n’ai jamais connu d’année aussi riche en créativité et en renaissance. Car, il faut bien l’avouer, les artistes ou touTEs les actrices et acteurs de l’art de vivre ont tellement su surmonter toutes les barrières infranchissables pour tenter de nous faire passer malgré tout, vaille que vaille, une année moins douloureuse grâce à leur créativité, ce pourquoi, elles ou ils vivent !
2020, l’année de l’audace et de l’amour virtuel.
Oui, beaucoup d’artistes nous ont tout offert d’elles et eux en 2020. Souvent cela fut fait de façon précaire mais jamais sans renier leur professionnalisme.
Grâce à cela, grâce à ces belles personnes du monde des arts, que de rires, de joie, de partages et de rencontres avons-nous pu faire en cette laide ou l’aide année.
En citer une serait en oublier tant. Bien des noms se bousculent dans ma tête. Aussi, je vais saluer une personne disparue. Son vœu le plus cher était d’être sur les planches. C’est arbitraire, car, depuis mes deux ans, elle a accompagné chaque étape de ma vie. Elle parle à toutes les générations. Au revoir et à nouveau merci si chère Anne Sylvestre. Nous y associons Baptiste son petit-fils.
Anne Sylvestre s’en est allée. La sorcière détachée va se balancer ailleurs.
Le tumulte.
Nous n’oublions pas ce secteur d’activité »non essentiel » qui est le cœur des échanges, du partage, des rires, des joies, des peines, de la vie et de la mort aussi qui souffre tant, qui nous manque tant. Le brouhaha incessant que sont les cafés et restaurants qui ont aussi générés des révolutions dans notre pays. Ils auront beau s’adapter, beaucoup vont nous manquer.
Ce personnel soignant.
Il a été si fort preignant, si essentiel à notre survie. Elle ou lui qu’importe. Mon cher clinicien, faiseur d’anges contre son gré et amoureux de tous ces enfants du bout du monde ne souhaite pas être mis en avant. Seulement si je lui demande avant. Pourtant,il mérite bien plus que l’ombre, même sans son accord. Il apaisait des enfants en fin de vie. Je pense, j’ai bien la certitude que c’est Matthieu qui est l’exemple de ce qu’être un personnel médical. Je me souviens de lui épuisé, endormi, tenant dans ses bras un enfant qui pour dormir avait besoin de son cœur, de ses bras, de son âme. . J’espère bien que sa pousse coiffe bien les anges et que le Christ, Mohamed ou les autres aiment les bigoudis.
Je sais que tu détestes, mais c’est bien toi, l’ami de toutes les personnes qui souffrent. Merci.
N’oublions pas non plus.
Celles et ceux qui au quotidien s’engagent pour soulager, soutenir et accompagner. Elles et ils sont si multiples, si variées ou colorées. Le monde des invisibles de l’associatif doit être soutenu. Du plus haut au plus petit, chacunE est essentiel. Alors, merci.
En conclusion,
ce chant de la France du Pacifique, c’est un chant pour toute l’humanité. Il reste tant à faire. N’oublions jamais que c’est bien nos différences qui font notre richesse et notre force. Alors, construisons ensemble cette nouvelle humanité. Bonne année à vous. Souhaitons nous le meilleur en silence et restons uniEs.