Paris, le 1er décembre 2017.

Cher ami,

Chaque matin qui se lève, le fait aujourd’hui sans vous.

Vous faites aujourd’hui parti d’un patchwork. A mes yeux, non, je n’ai rien vu de votre valise finale, et finalement, tant mieux. Je ne peux pas croire que vous puissiez être définitivement parti.

Nous savons tous deux que vous nous faites juste une blague. Ou pour le moins, de par ce voyage, vous nous préparez à votre absence. N’oubliez pas que vous m’aviez promis d’attendre vos soixante dix ans avant de nous laisser. Je ne comprends toujours pas pourquoi vous ne répondez plus au téléphone. Vous saviez vous taire, c’est vrai, mais vous saviez aussi être tant volubile et parler de tout et surtout du futile pour éviter les mots ou les maux qui fâchent.

A propos de maux ou mots qui fâchent, je pense que vous faites bien de voyager et de rester loin de notre petit monde. Si vous saviez combien nos chers dirigeants se foutent toujours autant voir encore un peu plus de nous. A croire qu’ils nous prennent tous autant qu’ils sont pour des C.O.N.S. Enfin, c’est bien ce que je crains. Je dois me « trumpé ». Cela va sans dire.

Et je réitère aussi mon propos des semaines passées. La Fédération de Russie est une très très grande démocratie ou la liberté d’expression et les droits des LGBT sont plus que respectés. Et nous sommes tous heureux que cette si grande nation accueille la Coupe du Monde de Football en 2018.

Sinon, nous pourrions parler de mots ou maux qui fâchent mais cela, nous le laissons aux autres… Même en France, personne n’est plus homophobe. C’est certain.

La Bise.

Votre dévoué,

 

Droit photographiques : Bré Hec.

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